Même pas une bouffée de chaleur à l’horizon, tout semble sous contrôle et pourtant le moral se casse la gueule. Comme ça, sans prévenir. Un blues, ce sournois, s’infiltre (comme Marie) mission sabotage (mais sans la tenue glam ni le second degré).
Encore de la faute aux hormones ?!
Le spleen post-ménopause : l’arnaque tranquille
Pas d’hormones en freestyle. Pas de tsunami émotionnel à cause d’un ovule capricieux. Merci le traitement hormonal, ce petit miracle de la science moderne qui me permet de dormir, de transpirer normalement et de ne pas hurler sur des gens innocents (enfin, la plupart du temps).
Tout est stable. Et pourtant, le moral chute comme une culotte sans élastique. Un coup de blues version fantôme : pas de bruit, pas de raison, mais une grosse envie de rien.
Et quand t’es dans le creux de la vague, certains messages deviennent de vrais boulets. Tu pleures ? « Sois forte ! » T’as pas envie de répondre au téléphone ? « Fais plaisir ! » T’es fatiguée ? « Dépêche-toi, tu perds du temps ! »
Mais merde, on peut avoir la paix ?
Dire stop aux injonctions ?
C’est en allant voir le spectacle d’Alessandra Sublet (désolée pour cette info. tardive, c’était la dernière date — et franchement, c’est bien dommage) que j’ai entendu ces mots :
Les 5 injonctions principales, les 5 drivers de Taibi Kahler qui nous gouvernent bien plus qu’on le pense :
- Sois parfaite
- Fais plaisir
- Sois forte
- Fais des efforts
- Dépêche-toi
Et là, j’ai eu un vrai déclic. Pas un grand moment ésotérique. Juste une reconnaissance brutale : elles te pourrissent la vie, encore plus quand tu vas déjà mal.
Le blues n’est pas une faiblesse, c’est une saturation !
Le corps est calme, les hormones sous contrôle, mais le mental, lui, croule sous les règles internes. Et ce blues qui revient, ce n’est pas une rechute hormonale, c’est peut-être juste la fatigue d’obéir encore et encore à ces injonctions invisibles.
Alors non, on ne va pas te sortir le combo “pense positif” + “pratique la gratitude”.
Franchement, ras-le-bol des mantras bien-être hors-sol !
Va voir ailleurs !
Et si on allait voir des gens, en vrai ? Pas des coachs. Pas des experts en dopamine.
Juste des humains, avec leurs failles, leurs ratures, leur humour qui claque et leur lucidité tendre.
Des gens qui ne cherchent pas à t’expliquer comment vivre, mais qui te montrent qu’on peut survivre en riant.
Qui transforment leurs galères en récits.
Un vrai conseil : sors de toi pour revenir à toi !
Et vous ?
Quels sont les spectacles, les artistes, les histoires qui vous ont touchée ?
Celles qui vous ont fait rire, pleurer, respirer autrement ?
Celles qui, même juste pour une soirée, vous ont sortie la tête de l’eau ?
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