Hyrox. Si vous n’avez pas encore entendu ce mot dans la bouche de votre collègue quadra ultra-fit, c’est que vous ne fréquentez pas assez les salles de sport ou les groupes Facebook nommés « Women Who Lift After 45 ». Hyrox, c’est LA nouvelle discipline sportive à la mode : un mélange de course et d’épreuves de type cross training. Et pas de la petite trottinette du dimanche. Non. Du hardcore cardio-renaissance.
Mais alors, la vraie question qu’on se pose ici, entre deux bouffées de chaleur et une poignée d’amandes grillées : le Hyrox est-il compatible avec la ménopause ? Spoiler : oui. Mais avec un mode d’emploi.
Hyrox : c’est quoi cette bête ?
Hyrox, c’est un format de compétition standardisé. En gros, on court 8 fois 1 km, entrecoupé à chaque fois d’un exercice de type fonctionnel : rameur, fente, sled push (traduction : pousser un engin de torture sur tapis), burpees (ou l’antéchrist des exercices), etc.
Le tout dans une ambiance très « j’ai pas le temps de mourir, j’ai encore trois kids à gérer et un chili sans gluten à faire cuire ».
Ménopause + sport intense : le duo improbable (mais pas impossible)
Pendant la ménopause, notre corps joue à « Qui veut perdre un muscle, gagner du gras et faire fondre ta motivation ? ». Oui, les hormones prennent des RTT prolongées, et on hérite de bouffées de chaleur, de fatigue chronique et parfois d’un sommeil éclaté façon puzzle.
Mais voici la bonne nouvelle : l’activité physique est l’une des meilleures alliées de cette période de transformation. Et le Hyrox, s’il est bien adapté, peut en faire partie.
Pourquoi Hyrox peut faire du bien à la ménopause :
- Renforcement musculaire : la perte de masse musculaire liée à l’âge (et aux hormones en RTT) peut être ralentie grâce à des entraînements fonctionnels comme ceux du Hyrox. Et cet été, le Hyrox tu remercieras de ne pas t’avoir laissé plantée au bord de la piscine.
- Métabolisme boosté : on lutte contre la prise de poids en stimulant son métabolisme. Merci les sprints et les fentes. Allez, pour celles qui sont à la traine, petite séance de rattrapage : ménopause comment ne pas prendre de poids ?
- Endorphines : le sport ça donne le smile. Et ça, quand on a l’humeur en montagnes russes hormonales, on prend. ça evitera un Nième épisode de « eh merde c’est reparti pour un tour de blues »
- Sensation de puissance : rien de tel que de tirer un traîneau de 100 kg (ok, 50kg c’est bien déjà) pour se sentir à nouveau badass.
Oui, mais… avec du bon sens
On ne va pas se mentir : Hyrox, c’est exigeant. Et la ménopause, c’est pas le moment de jouer à Wonder Woman sans préparation. Alors :
- On écoute son corps (même quand il râle).
- On adapte les charges (oui, tu peux faire du « Hyrox scaled » — version light).
- On priorise la récupération (sommeil, étirements, alimentation, pause Netflix avec bouillotte).
- On demande l’avis d’un pro (un coach qui connaît les spécificités hormonales, c’est le Graal).
En résumé ?
Hyrox et ménopause, un duo improbable ? Pas du tout. C’est même une alliance redoutable.
Quand l’un te pousse à te dépasser, l’autre t’oblige à ralentir juste assez pour t’écouter. Résultat : un équilibre puissant, entre effort et intuition.
On transpire, on râle, on doute parfois… mais on avance. Pas pour faire mieux que les autres, juste pour se sentir vivante, forte, libre.
Hyrox ? Même pas peur.
Si le mot “Hyrox” ne vous dit rien, 2 articles de rattrapage 😉
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