Crise de la cinquantaine, hormones et rentrée scolaire : tout va bien (ou presque)

Illustration d'une femme perdue dans la fumée de son café pour représenter l'article consacré à la rentrée, la crise de la cinquantaine et la ménopause

🎒 Crise de la cinquantaine, hormones et rentrée scolaire : tout va bien (ou presque)

Septembre. Les cartables sont prêts, les plannings explosent, les enfants râlent, les collègues sont surmotivés… et moi, je fonds. Littéralement. Sueurs matinales, insomnies, sautes d’humeur dignes d’un feuilleton brésilien, et cette étrange sensation d’être à côté de ma vie.

Bienvenue dans la saison 1 de ma ménopause… et de ma crise de la cinquantaine. Les deux. Ensemble. Sans prévenir.

Ménopause ou crise existentielle ? Bonne question.

Je passe mes journées à me demander :
– Pourquoi je pleure pour une pub Ikea ?
– Pourquoi j’ai oublié le prénom de ma collègue ?
– Pourquoi j’ai envie de changer de vie entre deux bouffées de chaleur ?

Et franchement, je ne sais plus si c’est mon cerveau, mes hormones, mon âge ou juste la rentrée.
Parce que tout est flou. Et c’est bien ça, le problème.

On ne sait plus ce qui relève du bilan de vie, de la chute d’oestrogènes, de l’anxiété “normale” ou d’un bug passager du système hormonal. Et ce flou-là, il fout une panique monumentale.

Ce moment où tout déborde

Ce qui est perturbant, ce n’est pas juste d’avoir chaud en septembre.
C’est de se rendre compte qu’à l’intérieur, tout est en train de changer :

  • Le corps fatigue plus vite.
  • Le désir devient capricieux.
  • Les envies changent sans prévenir.
  • Et surtout, la lucidité débarque sans filtre.

Je ne me reconnais plus. Ou plutôt : je commence à voir la version de moi que j’avais mis en sourdine pendant 20 ans. Et ça, c’est vertigineux.

Ménopause et crise de la 50aine : les fausses jumelles

Ce n’est pas un hasard si la ménopause et la “midlife crisis” se croisent.
Elles s’alimentent mutuellement : la tempête hormonale accentue les doutes existentiels, et ces doutes nourrissent l’instabilité émotionnelle.
Un vrai cocktail Molotov intérieur, alors que la société nous demande, comme chaque rentrée, d’être “au taquet”.

Mais comment être au taquet quand on ne sait même plus si on veut encore jouer dans ce film ?

La bonne nouvelle : c’est normal (même si c’est flippant)

Ce mélange étrange entre transformation physique et remise en question profonde, c’est la norme à cet âge-là. On est juste nombreuses à le vivre en silence, en se demandant si on est en train de vriller.

Alors non, tu n’es pas seule à remettre ta vie en question entre deux sueurs nocturnes.
Non, tu n’es pas faible, ni ingrate, ni instable.
Tu es en train de traverser un passage intense, normal, et même salutaire (parait-il, je pourrai te confirmer ça dans quelques mois !)
Et oui, ça tombe en septembre. Comme par hasard.

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