La ménopause correspond à l’arrêt naturel des règles, dû à une baisse des hormones féminines (œstrogènes et progestérone). On la considère officiellement après 12 mois sans menstruation.

La ménopause survient généralement entre 45 et 55 ans, avec une moyenne autour de 51 ans.

• Pré-ménopause : phase encore fertile avant les premiers signes.

• Périménopause : phase de transition avec des cycles irréguliers et des symptômes.

• Ménopause : arrêt définitif des règles.

La transition peut durer plusieurs années (3 à 10 ans). Les symptômes peuvent persister après la ménopause.

En général, la ménopause est diagnostiquée cliniquement, après 12 mois consécutifs sans menstruations, sans autre cause identifiable, chez une femme de plus de 45 ans.
Dans ce cas, aucun bilan hormonal n’est nécessaire.

Cependant, un médecin peut prescrire un bilan hormonal en cas de doute, notamment si la femme :

• est jeune (avant 40-45 ans),

• présente des symptômes atypiques,

• ou si l’on suspecte une ménopause précoce.

Optez pour des aliments riches en calcium, fibres, oméga-3 et phytoestrogènes (soja, graines de lin, légumineuses…).

Oui : alcool, café en excès, plats très épicés ou riches en sucres rapides peuvent aggraver certains symptômes.

Oui, et même avant ! L’activité physique est très bénéfique pendant la ménopause, mais aussi en préménopause, pour préparer le corps aux changements hormonaux à venir.

En effet, la baisse progressive des œstrogènes favorise :

• une fonte musculaire,

• une prise de masse grasse,

• et une baisse de densité osseuse.

Pratiquer régulièrement une activité physique dès la préménopause permet :

• de préserver la masse musculaire,

• de maintenir un bon métabolisme,

• de mieux gérer le stress et les troubles de l’humeur,

• et de réduire les bouffées de chaleur chez certaines femmes.

Privilégiez un mix entre cardio doux, renforcement musculaire et étirements (ex : marche rapide, Pilates, natation, yoga…).

Le traitement hormonal substitutif (THS) peut être proposé en cas de symptômes importants, après discussion avec un médecin. Il comporte des bénéfices mais aussi des risques à évaluer.

Oui : phytothérapie, huiles essentielles, compléments alimentaires, acupuncture… L’efficacité varie d’une femme à l’autre.

Calcium, magnésium, vitamine D, oméga-3, isoflavones de soja sont souvent cités. Demandez conseil à un professionnel de santé.

Parler de la ménopause avec son ou sa partenaire peut renforcer la complicité et éviter les malentendus.

• Adopter un ton simple, sans dramatiser :
  « Tu as peut-être remarqué que je suis un peu plus irritable ou fatiguée ces temps-ci. Ce n’est pas contre toi. Mon corps traverse une transition hormonale. »

• Exprimer ses besoins :
  « J’ai parfois moins envie de contact, mais ce n’est pas un rejet. J’ai juste besoin de douceur, de patience… et de soutien. »

• Éviter le silence : l’absence d’explication peut être source de distance, voire de tension. Mieux vaut en parler que laisser chacun dans l’incompréhension.

💬 À retenir : Le partenaire n’a pas à “résoudre” le problème, juste à l’écouter sans juger.

ne s’agit pas de leur faire un cours de biologie, mais de normaliser la chose.

• Pour les jeunes enfants :
  « Tu sais, les mamans aussi changent en grandissant. En ce moment, mon corps se transforme un peu, et ça me rend parfois un peu fatiguée ou sensible. »

• Pour les ados :
  « Comme toi à la puberté, moi aussi je traverse une phase hormonale. Ce n’est pas toujours facile, mais ça fait partie de la vie. »

🎯 L’objectif : montrer que c’est naturel et non honteux, tout en gardant une dose de légèreté.

Pas besoin d’entrer dans les détails, mais pouvoir en parler peut aider à créer un climat plus humain et compréhensif.

• Choisir le bon moment et la bonne personne (RH, manager bienveillant, collègue de confiance).

• Poser le cadre :
  « Je voulais te prévenir que je traverse une phase de ménopause. Parfois j’ai des bouffées de chaleur ou des difficultés de concentration. Rien de grave, mais je préfère que tu sois au courant. »

• Proposer des adaptations si besoin : ventilation, pauses, télétravail partiel…
  → Ce n’est pas une faiblesse, c’est un besoin ponctuel, comme d’autres périodes de transition dans la vie professionnelle.