Traitement substitutif hormonal : happy birthday ! (un an pour rallumer les lumières)

Illustration de l'article sur le bilan, l'anniversaire, 1 an après le début du traitement hormonal de substitution

Quand j’ai commencé le traitement substitutif hormonal (TSH), j’espérais vraiment que ça change la donne. Je vous refais rapidement le topo (pour le détail c’est par ici) : l’arrivée de la ménopause a été pour moi comme un coup de batte en pleine tronche ! Sonnée, j’ai passé un moment KO sur le carreau, sans rien comprendre. Insomnie, réveils en sursaut, bouffées de chaleur intenses et… plus de cerveau, mais avec un nouveau concept en poche : le brouillard cérébral !

Le traitement a agit assez vite : en quelques jours, les bouffées de chaleur se sont calmées. J’ai retrouvé des nuits quasi-normales, première victoire ! Premiers pas sur le chemin de la lumière parceque si mon corps a vite compris le message, mon cerveau, lui, a pris son temps…

Le brouillard cérébral : la galère sous-estimée

Avant la ménopause, je ne savais pas à quel point les hormones étaient le carburant du cerveau. Je l’ai compris quand le mien a commencé à ramer sévère :

  • Les trous de mémoire ? Spectaculaires. Je me retrouvais à fixer mon frigo, incapable de me souvenir de ce que j’étais venue chercher.
  • La lenteur mentale ? Hallucinante. Lire un article entier sans décrocher relevait de l’exploit.
  • Les bafouillements ? Pire qu’un ado en plein exposé, je cherchais mes mots, je bloquais sur des phrases simples.
  • Les lapsus ? À ce stade, mon cerveau inventait carrément de nouveaux mots. Mon entourage a bien rigolé, moi moins.
  • Le manque de peps ? Permanent. Une mollesse intellectuelle, une sensation de fonctionner en mode économie d’énergie, comme un téléphone en fin de batterie.

Quelques ajustements et beaucoup de patience

Il a fallu plusieurs ajustements de dosage pour que les choses commencent à s’améliorer. À chaque changement, il fallait attendre, voir comment mon corps réagissait, et parfois recommencer.

Les petites victoires ont mis du temps à arriver :

✔ Moins de blancs en pleine conversation.
✔ Plus d’énergie mentale en fin de journée.
✔ Moins cette impression d’avoir un cerveau en coton.

Mais ce n’est qu’au bout d’un an que j’ai vraiment retrouvé mon élan, mon peps, cette capacité à enchaîner les tâches sans avoir l’impression de tirer un boulet.

Un an après : enfin moi (et mon cerveau) !

Aujourd’hui, j’ai bien récupéré. Je jongle à nouveau avec plusieurs dossiers en même temps, je ne prends plus des tonnes de notes au moindre appel, et surtout… j’ai retrouvé l’envie. L’envie de lire, de créer, de me lancer dans des projets (hello mymeno !)

Mais je ne vais pas vous mentir : au moindre petit trou de mémoire, c’est le coup de panique assuré !

Alors, mon conseil ? Je ne pousse pas au traitement, mais à l’action. Ne restez pas dans les symptômes de la ménopause comme si c’était une fatalité. Allez voir votre gynéco ! Et si celui-ci ne vous apporte pas de solution ? Changez !

Il existe des solutions, et oui, l’une d’elles s’appelle le traitement substitutif hormonal. Il a encore mauvaise presse, mais informez-vous, posez des questions, consultez des professionnels de santé. Parce que désolée de vous prévenir, les symptômes cités plus hauts sont la face visible de l’iceberg, avez-vous entendu parler de l’ostéoporose, des risques cardiovasculaire… allez c’est jour de célébration on ne va pas gâcher ça mais pensez-y !

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